31/12/2013

Je vais mieux de David FOENKINOS

ROMAN PARU EN 2013
Le choix de ce livre s'est fait dans le cadre de ma tournante de livres.
Je lui donnerai 8/10.
Quelques mots sur l'auteur : David Foenkinos est né en 1974. A 16 ans, atteint d'une maladie de la plèvre avec une hospitalisation qui va durer 2 mois, il en profite pour prendre goût à la lecture. En terme d'étude, il a étudié les Lettres à la Sorbonne tout en se formant en jazz. Sa carrière se résume par les métiers de professeur de guitare et attaché de presse dans l'édition pour finalement se diriger vers l'écriture. On compte dans son oeuvre une dizaine de romans à son actif ainsi que quelques autres écrits. On peut noter en 2002, "Inversion de l'idiotie" et un titre plus connu en 2009 "La délicatesse" qui lui apporte la consécration. Il adapte ce roman au cinéma avec la collaboration de son frère Stéphane Foenkinos. Audrey Tautou et François Damiens seront choisis comme acteurs. La même année en 2011, il publie "Les souvenirs", livre le plus autobiographique de sa création littéraire. En 2013, paraît "Je vais mieux".
RESUME : Edouard ressent soudainement une douleur aiguë au dos et ne comprend pas ce qu'il a. Il pense que cela va passer, mais elle persiste. Cette douleur entraîne des conséquences qu'il n'avait pas prévues mais c'est ainsi, il doit faire face.
MES IMPRESSIONS : Une très bonne impression de ce roman. Il est bien écrit, les états d'âme sont bien analysés et l'enchaînement du déclin d'Edouard passionne. On veut toujours en savoir plus ce qui rend l'intrigue intéressante. Ce livre approche l'idée de l'hypocondrie et ses méfaits. La douleur physique devient psychique. Pourtant, il est vrai que les faits s'enchaînent avec réalisme et le malheur qui frappe fait toujours mal mais il permet aussi de remettre les compteurs à zéro. J'ai lu un autre livre récemment sur la maladie intitulé "Palladium" de Boris Razon qui est une histoire vraie. C'est beaucoup plus macabre et j'avais peur que celui-ci soit dans le même état d'esprit. Mais non, il n'en est rien et on comprend comment Edouard décide de s'en sortir et comment certaines de ses relations vont l'aider. Il reprend le dessus tout en essayant de connaître les raisons de son mal. Il est surpris du manque de réponse rassurante et objective, les limites de la médecine qui n'expliquent pas toutes les douleurs. Les relations familiales éclatent car finalement le mal-être entraîne le manque d'acceptation des proches qui ne supporte plus le "malade". Je conseille cette lecture qui m'a apporté des explications sur les relations humaines et le degré de tolérance des hommes entre eux. 

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