09/01/2010

La valse lente des tortues de Katherine PANCOL


ROMAN PARU EN 2008
Le choix de ce livre s'est fait dans le cadre de ma tournante de livres.
Je lui donnerai 4/5.
Quelques mots sur l'auteur : Katherine Pancol est née au Maroc à Casablanca en 1954. A 5 ans, elle arrive en France. Elle fit des études littéraires (Maîtrise de Lettres Modernes et deux ans de doctorat). Elle sera successivement professeur de français-latin puis journaliste. Un éditeur la remarque alors qu'elle écrit des articles dans Paris-Match et Cosmopolitan. En 1979, elle publie "Moi d'abord" qui sera son premier succès vendu à 300000 exemplaires. Elle part après à New York où elle éditera en 1981 "Le Barbare" puis "Scarlett, si possible", "Les hommes cruels ne courent pas les rues". Elle prend goût à l'écriture pour y consacrer sa vie. Elle souligne dans sa biographie qu'elle est mère aussi de deux enfants. Elle écrira aussi "Vu de l'extérieur", "Encore une danse", "Une si belle image", "J'étais là avant", "Et monter lentement dans un immense amour", "Un homme à distance", "Embrassez-moi". Pour finir sur ce parcours de Katherine Pancol, elle nous a encore octroyé deux très longs romans, style grande saga familiale dans les deux titres de "Les yeux jaunes des crocodiles" paru en 2006 et "La valse lente des tortues" en 2008.
RESUME : On reprend la suite du livre "Les yeux jaunes des crocodiles". Le succès du livre de Joséphine va lui permettre de vivre enfin décemment. Son mari est mort et elle doit s'occuper de ses deux filles qui ont grandi. Elle a emménagé dans un nouvel immeuble où elle recommence une nouvelle vie. Sa soeur Iris a sombré dans la dépression, elle est brouillée avec sa mère. Elle continue sa carrière d'écrivain.
MES IMPRESSIONS : comme pour le tome 1, je me suis laissée entraîner dans ce très long roman (675 pages). Les personnages sont attachants et en particulier Joséphine qui est sensible et peu sûre d'elle. Malgré son talent qui a été reconnu par la presse, elle reste la petite fille humble. Mais les circonstances de la vie vont l'obliger à réagir et lui permettre de mûrir. Katherine Pancol nous fait bien ressentir cette métamorphose. La deuxième partie du livre est très passionnante et les intrigues vont bon train. L'issue du roman est cependant très facile à analyser et l'on n'est guère surpris du dénuement. Les coupables sont démasqués avec aisance mais malgré tout on a besoin du fil directeur de l'histoire pour poursuivre la lecture et lire les dernières lignes avec plaisir. Comme pour le précédent livre, c'est très détendant, très long et se lira principalement en vacances. Un livre plutôt féminin.

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